DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA

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« Mettre fin aux inégalités. Mettre fin Sida. Mettre fin aux pandémies » est le thème choisi pour célébrer la journée mondiale de lutte contre le Sida. Ce

Nul n’ignore que le sida est une maladie qui a touché plusieurs personnes à travers le monde et en République Démocratique du Congo dont les femmes et nombreuses en sont mortes, les survivants à cette maladie se trouvent dans une situation de vulnérabilité, sont discriminés en famille même en milieu professionnel et sont privés de certains droits vus leur situation sérologique. C’est pourquoi le monde entier se mobilise et s’engage résolument à combattre le VIH/SIDA qui se présente actuellement comme l’un des fléaux nuisibles à la santé, déstabilisateur des efforts humains dans différents secteurs de la vie.

En RDC, pour assurer la protection de ces personnes vulnérables, a mis sur pieds la loi N°8/011 du 14juillet 2008 portant protection des personnes vivant avec le VIH/SIDA et des personnes affectées. Cette loi instruit à l’Etat à rendre accessible et gratuits les médicaments y relatifs ainsi que le test de dépistage du VIH, elle renforce la responsabilité de l’Etat de dans la lutte contre l’expansion de la pandémie par une politique plus cohérente de prise en charge effective des personnes concernées à l’endroit des quelles toute stigmatisation ou discrimination sont réprimées.

Certains droits sont garantis par cette loi aux personnes touchées, dont le droit au mariage à l’article 8.

La FJDF s’intéresse à ce droit et met l’accent sur la femme ; il a été constaté que dans la vie courante plusieurs femmes se font contaminées par la VIH en exécution de l’obligation de la consommation du mariage reconnu aux époux par le Code de la Famille, l’article 47 de ladite loi stipule que « Toute personne se sachant séropositive informe aussitôt son conjoint et ses partenaires sexuels de son statut sénologique VIH ».

Cette disposition est souvent violée par plusieurs hommes se trouvant dans cet état, qui ont contracté le virus par des rapports sexuels extraconjugaux, surtout ceux qui ont passé un long moment en dehors du toit conjugal ; le dépistage étant volontaire les femmes ne savent pas obliger leurs maris à se faire dépister.

C’est pourquoi pour protéger son partenaire sexuel, toute personne affectée doit prendre soin de le lui informer et aussi ensemble suivront les instructions des experts médicaux car, quiconque transmet délibérément le VIH/SIDA est punis de 5 à 6 ans de servitude pénale principale.

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