Plus de 120 pygmées figurent parmi les rescapés des massacres vivant en ces jours en ville de Butembo sans accès à l’aide humanitaire.
Ces peuples autochtones sont venus du secteur des Bapère en territoire de Lubero à la fin du mois de juin dernier craignant les massacres. Ceux-ci ont effectué une longue marche à pieds pour se sauver alors que les leurs venaient d’être tués, traumatisés devant les dépouilles de leurs proches sauvagement massacrés dans leurs milieux naturels : Non seulement ils subissent encore les conséquences de cette longue marche à pieds (pieds gonflés) mais aussi ne savent pas s’habituer au milieu qui les accueille et sont contraints à un autre mode de vie dont le régime alimentaire. Visiblement, ces peuples pygmées sont dépourvus des habits, nourritures, médicaments,… car ayant tout abandonné chez eux, leurs gibiers et fruit de la foret habituels ; ce qui accroit leur vulnérabilité face à un environnement hostile auquel même sans crise ils s’adaptent difficilement ; Déjà à leur arrivée à Butembo et d’autres milieux d’accueil , ils ont fait face à un climat de sécheresse sous une poussière inhabituelle qui risque d’avoir des répercussions négatives sur leur santé . Notons qu’ils sont repartis
dans 3 sites : à Rughenda, Katwa dans les maisons des particuliers de bonne volonté et église adventiste de Matanda.
C’est pourquoi la FJDF pense que le gouvernement doit agir avec célérité pour pacifier la zone afin de permettre aux personnes déplacés internes par le fait de la guerre de retourner dans leurs milieux dont les pygmées afin de mener librement leur vie naturelle .Mais aussi doit apporter de l’assistance aux déplacés internes jusqu’à leur retour tel que définis par les principes directeurs relatifs aux déplacements des personnes à l’intérieur de leur pays .
Quelques femmes et enfants pygmées à l’Eglise Adventiste de Matanda