Les femmes de Butembo réunies ont sein de la Synergie voudraient par ce message soulever leur indignation par rapport à la situation sécuritaire actuelle qui devient de plus à plus préoccupante et qui constitue une menace contre l’intégrité national affectent ainsi le fonctionnement régulier des institutions. Il avait plus au plus haut sommet de l’Etat de prendre des mesures exceptionnelles d’exécution aussi dans la juridiction que vous administrez pour endiguer les menaces graves et de sécuriser les populations et leurs biens. Malheureusement notre ville est peinte d’un tableau sombre que nous illustrons par quelques cas :
En outre, nous citons les accrochages entre les agents de l’ordre et une partie de la population victime les plus récents ayant occasionné la perte en vies humaines de 2 personnes tirées à bout portant par nos propres policiers
Les femmes de Butembo estiment que vos services ont failli dans leurs missions assignées à l’article 4 de l’ordonnance n0 021/016 du 03 mai 2021 portant mesures d’application de l’Etat de siège sur une partie du territoire de la République Démocratique du Congo afin de permettre aux citoyens de jouir pleinement de leur droit « à la paix et à la sécurité …. » Repris à l’article 52 de la constitution ; ce qui affecte négativement la population des différentes couches sociales surtout la vie socio-économique
La synergie des organisations féminines de Butembo, au regard de tout ce qui précède propose les solutions suivante pour améliorer les conditions sécuritaires :
Le gouvernement provincial a mis en place le plan provincial de la mise en œuvre de la Résolution 1325 pour réaliser l’agenda « Femmes, paix et Sécurité » qui demande la protection des femmes et de filles, le respect de leurs droits, leur participation aux processus de paix et de reconstruction et la prévention contre les violations de leurs droits. C’est dans cette optique que les femmes de Butembo sont prêtes à accompagner les autorités urbaines dans toutes les démarches d’éradication de l’insécurité notamment par la surveillance sécuritaire et la dénonciation des cas suspects du trouble ou susceptible de créer un climat d’insécurité.