LA FJDF SENSIBILISE PAR LES INTERVIEWS : DU HARCELEMENT SEXUEL EN MILIEU UNIVERSITAIRE

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En vulgarisant les textes juridiques relatifs aux droits de la femme et de l’enfant, la FJDF utilise plusieurs stratégies ; parmi lesquelles les interviews avec les médias sur différentes thématiques.

C’est dans cet angle qu’en date du 23 Août 2021, la FJDF a été approchée par la Radio Upendo Kivu, une Radio Communautaire locale qui prône la bonne moralité de la Jeunesse, pour commenter le thème sur « le harcèlement sexuel en milieu universitaire ».

Dans une interview exclusive, la chargée de vulgarisation a parlé du harcèlement sexuel selon la loi sur les violences sexuelles.

En effet, la loi définit le harcèlement sexuel comme « le fait pour une personne qui adopte un comportement persistant envers autrui, se traduisant par des paroles, des gestes, soit en lui donnant des ordres ou en proférant des menaces ou en imposant des contraintes sont en exerçant des pressions graves soit en abusant de l’autorité que lui confère ses fonctions pour obtenir de faveur nature sexuelles ».

Le harcèlement sexuel en milieu universitaire se définit communément comme le fait pour un enseignement d’utiliser son autorité en vue d’obtenir des rapports sexuels avec son ou ses étudiantes. Celui-ci exerce surtout un contrôle important sur les filles à travers les notes des cours et les résultats des examens.

Le harcèlement sexuel en milieu universitaire se manifeste par :

  • Des messages : ce sont des messages d’amour, facilités aujourd’hui par voie téléphonique
  • Des ordres : dirigés sur la personne visée :
  • Des menaces : on menace la fille de lui faire échouer ou la renvoyer de l’institution si elle ne répond pas à la demande de l’enseignant ;
  • Les attaques verbales : dans le but de faire peur à la victime
  • Des gestes obscènes ou encore par tentative d’attouchement, l’auteur touche les parties intimes de la victime ;
  • Des compliments déplacés : complimenter la personne sur son habillement ou sa coiffure ;
  • Des invitations aux restaurants…

Lorsqu’elles manifestent leur refus, les victimes récoltent souvent des mauvaises côtes et sont régulièrement sanctionnés.

Ces comportements se font d’une manière répétée.

  Dans notre pays la RDC, en ville de Butembo et environs le harcèlement sexuel se nomme « Points sexuellement transmissibles (PST) ».

Peu importe que ce comportement aboutisse aux rapports sexuels, mais c’est lui qui est puni par la loi. Il constitue un handicap pour la performance des étudiantes et sur le fonctionnement de l’université.

Il est a noté aussi par ailleurs que, certaines étudiantes harcèlent leurs professeurs masculins pour obtenir un bon côté et aussi pour d’autres raisons comme par exemple la pauvreté économique.

Ceci met en doute les études des certaines femmes ne sachant pas défendre leurs titres académiques.

Enfin, il a été demandé aux victimes du harcèlement sexuel de dénoncer pour décourager ce phénomène qui limite les capacités des femmes, elles doivent avoir confiance en elles et développer leurs capacités et éviter ainsi la loi du moindre effort.

Le harcèlement est puni de 1 à 12 ans de servitude pénale et une amande de 50.000 à 100.000 francs congolais ; en milieu universitaire des sanctions disciplinaires administratives sont prévues selon le Code de bonne conduite de chaque institution.

Signalons que les poursuites de l’auteur sont conditionnées par la dénonciation de la victime.

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