L’organisation Femmes Juristes pour les Droits de la Femme et de l’Enfant, FJDF, a organisé ce mardi 20 mai 2025 un atelier de renforcement des capacités de ses acteurs dans l’objectif de peaufiner des nouvelles stratégies pour améliorer les prestations auprès des bénéficiaires de leurs services. L’une des salles du centre d’accueil Uhai Kikyo a servi de cadre pour cette activité. Cet atelier a réuni 16 acteurs la FJDF, dont ceux de la ville de Butembo, ville de Beni ; Isale Bulambo et Njiapanda-Manguredjipa.
La coordinatrice Maître Kahambu Abidana qui a été modératrice de la séance a de prime abord noté qu’il était question de passer en revue les activités réalisées et envisager de nouvelles stratégies pour améliorer les prestations auprès des bénéficiaires de nos actions en ces termes :
« Pour le plan opérationnel de l’année 2025, nous avons envisagé plusieurs formations à l’intention du personnel. Nous avons allons passer en revue nos activités et voir comment améliorer les prestations relatives à la promotion des droits de la femme et de l’enfant. Après cette séance, nous nous attendons à l’amélioration de nos prestations et surtout de notre qualité auprès des bénéficiaires ».
Deux grands thèmes ont été développés à savoir le rappel sur le mandat de la FJDF facilité par me Maguy PANZA qui a donné la carte postale de la FJDF en parlant de son historique, sa mission, ses objectifs, des relations avec les autres partenaires ainsi que de la politique de la sauvegarde de la femme et la jeune fille. Il sied de retenir le caractère gratuit des actions de la FJDF envers les femmes et les enfants vulnérables, ces actions doivent se réaliser suivant le respect des principes directeurs contenues dans sa politique de sauvegarde de la femme et de la jeune fille pour ne pas nuire aux bénéficiaires ni les exposer aux risques.
Le deuxième thème présenté par me Lydie KAKE a consisté à parler des activités de la FJDF qui viennent matérialiser les objectifs et la mission à travers différents services dont le service d’écoute et référence, le service de vulgarisation, l’assistance judiciaire, la réinsertion économique et les services techniques. Les activités étant les mêmes au siège que dans les antennes, le suivi des acteurs est impérieux, l’uniformisation des thèmes est souhaité.
Les participants ont également formés des carrefours pour peaufiner des stratégies ayant trait à la sécurité et la protection dans l’exercice des activités, les mécanismes à mettre en place pour le respect de la politique et les outils d’usage ainsi que d’autres points relatifs à la promotion des droits de la femme et de l’enfant.
Après l’activité certains participants venus des antennes ont donné successivement leurs impression et témoignages.
« Nous avons été rappelés sur le protocole de sauvegarde de la FJDF qui respecte les principes humanitaires, bien mener le rapportage, notre mémoire a été à nouveau réanimée pour que nous soyons plus opérationnels dans notre zone d’intervention », a déclaré Gerlance para juriste de Njiapanda.
« Dans notre milieu, il y a beaucoup de violations des droits de la femme et des enfants. J’espère que ce que nous faisons devra remédier à ces violations. Je me suis engagée à conscientiser la population et à faire l’accompagnement juridique, ainsi que l’orientation des cas de notre milieu », a rassuré Kaswera Kanduvula, venue de Isale-Vulambo.
« La séance a été capitale pour nous. On nous a montré que, avant toute chose, nous devons sensibiliser le bénéficiaire pour donner son consentement en rapport avec le service que nous allons lui rendre », a indiqué Isabelle Namwezi de l’antenne FJDF Beni.