Dans sa mission de promouvoir, protéger et défendre les droits de la femme c’est depuis un certain temps que la FJDF s’est focalisée sur les droits sociaux économique des femmes dans la zone en proie et des les conflits armes dont plus des 718 Personnes sont aussi déplacées internes mais où les violences contre les femmes sous formes des violences sexuelles sont très récurrentes.
Ces violences souvent observée, dans la communauté, en milieux professionnel, famille soit sur le chemin au d’une activité en cours. Les femmes sont plus victimes de cette barbarie humaine favorisée en outre par les pratiques et coutumes ainsi que le disfonctionnement de la justice dans le pays.
Les organisations de la société civile comme F.J.D.F se sont inscrite, dans la dynamique multiforme de prévention et des réponses afin d’atténuer les risques de violences faits aux femmes. Dans la recherche du pain quotidien, les femmes sont obligées de faire les champs à plusieurs Kilomètre de leurs domiciles, de fréquenter les marchés pour écouler les produits agricoles et s’approvisionner en produits de premier nécessité.
D’autres encore se donnent aux activités de petit commerce en milieu rural comme en milieu urbain. Mais dans l’exercice de leurs activités, les femmes et les filles sont exposés aux risques des violences sexuelles.
Par ailleurs d’autres femmes et filles , au regard de leur faible pouvoir économique sont obligées de pratiquer des activités illicites avec les hommes aux mœurs légères. Dans ces contacts d’affaires, souvent les femmes et les jeunes filles en sortent perdantes, car leur pouvoir économique faible face aux besoins croissant, les exposent à solliciter des faveurs auprès des hommes, soit à quitter avec retard le lieu de travail en attendent le dernier client et ce qui les expose aux risques élevés des violences sexuelles. Il a été constaté que le profil des femmes victimes de violences est concentré autour des celles à faible revenu, des femmes engagés dans les petits commerce (produit miniers , bananes , arachides, légumes, vendeuses des boissons fortement alcoolisés, vendeuses des sables, jeunes filles responsables des vies de ménage.
Le faible pouvoir économique semble être l’une des caractéristiques les plus saillantes qui rendent la femme et la fille de plus en plus vulnérable, qui se donnent aux activités à haut risque de viol à sa nature en tant que femmes.
L’article va s’inspire à une étude diagnostic réalisée à 2018 sur la capacité économique des femmes vulnérables et exposés aux risques de violences sexuelles et basées sur le genre.
I.Types d’activités économiques et catégorie des femmes et filles qui sont exposées aux viols et violation.
L’agriculture et le petit commerce, vente des produits agricoles, vente des boissons, technicien au restaurant, cafeteria, hôtel, unité de communication, chantiers, vente des poissons, enseignant, salariat, élevage, l’extraction du sable dans les lits de rivière, préparation et vente des boissons alcoolisées, collecte du bois de chauffage dans les aires protégés. Les dépenses alimentaires consomment près de 55% du revenu dans nombreux ménages, survie de la santé et de l’éducation. Lorsque leurs revenus ne sont pas en mesure de couvrir les dépenses du ménage nombreux sont des femmes et filles de la base classe prêtes à se livrer aux relations amoureuses aux hommes, à la recherche de fonds pour complément de leur survie. D’autres plus intègres à la moralité malgré la pauvreté se font utilisées comme main d’œuvre et lorsqu’elles sont au bout de leurs efforts économiques les femmes se passent à l’emprunt soit auprès des voisins, soit au près de likelemba ou des AVEC ou auprès des membres de la famille. En face d’une société ou l’on est appelé a répondre aux charges communautaires. Devant cette réalité beaucoup sont professionnelles du sexe vivant des dons des hommes sous l’ombre d’autres petites activités. Ces genres des dons prédisposent déjà ces femmes à des violences sexuelles de la part des hommes qui sont leurs pourvoyeurs des moyens.
II. Niveau d’activité :
Les recherches ont démontré que plus de 37% de femmes tirent leurs capitaux de démarrage des poches des hommes et de leurs maris. Le principe est que le pourvoyeur des capitaux détient de l’influence sur les décisions du récepteur des capitaux .De ce fait si rien ne change , les hommes resteront les formateurs des décisions sur la gestion des revenus de femme.
L’autonomisation économique des femmes doit être plus centrée sur le renforcement de leurs activités économique par l’obtention des capitaux de démarrage comme leurs salaires, les AVEC, les connexions à la Banque, coopérative , les récoltes des champs , l’ épargne et le travail
III. Autonomisation économique des femmes centrée sur le renforcement des leurs activités économique
Les activités principales qui apportent du revenus aux femmes de la basse classe tant en milieu rural qu’en milieu urbain génèrent un bénéfice inferieur à 50$ par mois. La stratégie de survie et d’adaptation des femmes consiste à diversifier les activités afin de réunir un bénéfice important pouvant faire survivre la famille. Ils s’observent des spéculations qui génèrent des revenus des revenus faibles surtout que les femmes ne sont pas professionnelles dans ce domaine. Les charges engagées par les femmes dans leurs ménages ne sont totalement couverts par les recettes ordinaires et stables.
Le pouvoir économique d’une personne se manifeste par ses avoirs en nature (immobiliers, mobiliers, matériels roulants, son activité génératrice de revenus (boutique, élevage, usines, bâtiments en location, entreprise de production de bien ou des services) et son avoir de bien en liquidité soit en banque soit en cash. Cependant pour les femmes de la base classe, ce pouvoir économique est très faible.
Les sources autonomes comme l’association villageoise d’épargne et des crédits AVEC, le salaire, les récoltes de champs constituent moins de 20% de sources de fonds de démarrage pour la femme de base classe . La majorité tire leurs capitaux auprès des hommes, de ce fait, si rien ne change les hommes resteront les formateurs des décisions sur la gestion des revenus des femmes.
L’autonomisation économique de la femme devra passer par le renforcement des sources autonomes par d’obtention des capitaux de démarrage, salaire, les AVEC, les concessions à la banque et Institution de Micro Finance, les récoltes des champs. Dans l’ensemble, les femmes de la basse classe collaborent moins avec les banques classiques et les coopératives, AVEC, (mutuelle de solidarité) MUSO. Ainsi, dans cette situation elles ne sont pas pour la plupart d’éligibles pour les crédits en cas de besoin. Elles expliquent cet attitude par le faible revenu qui ne permettent pas d’avoir une garantie à disposer aux institutions financières (banque et coopérative) et par rapport aux mutuelles et associations d’épargne et des crédits qui estiment ne pas tenir un cout de la cotisation hebdomadaire de participer à la vice de l’AVEC ou de MUSO.
C’est ainsi que, dans cet optique la FJDF, s’est engagée dans l’accompagnement des femmes surtout à faible revenus, dans la dynamique des associations villageoise d’épargne et des crédits afin d’augmenter leurs capitaux et qu’elles contribuent aux différentes charges du ménage ou de la famille et pour ce fait diminuer les risque des diverses violences à leur égard.
Des opportunités offertes a certains femmes de basse classe comme appui aux activités de réintégration économique et sociale des femmes présentant une vulnérabilité après une violence subie devront respecté des étapes préalablement pour répondre efficacement au processus des constitutions des capitaux des femmes. Les femmes de basse classe doivent être forme préalablement afin de permettre une identification claires des besoins selon un domaine de choix.
Leurs dotes des capitaux capable de répondre aux besoins de survie afin de le mettre au dessus du seuil de la pauvrette, aussi en constituant les associations villageoises d’épargne et de crédit qui est un canal aidant à développer le sens et l’ esprit d’épargne mais aussi l’accès aux crédits pour renforcer leur activités générativités de revenus . Cette approche, nous estimons, aidera les femmes et les jeunes filles à se valoriser dans la société et se prévenir aux violences.