A l’occasion de l’atelier de la première école du leadership féminin organisé par l’organisation ETOILE DU SUD en ville de Butembo, à l’intention des femmes leaders de Beni ville et territoire, Butembo et Lubero, la FJDF a facilité le thème « La femme paysanne dans la lutte et la construction du leadership féminin pour la paix et la santé ».
Pour parler du leadership féminin il faut comprendre le concept « Leadership ».
D’une manière générale, « Leadership » s’entend de la capacité d’un individu à influencer, à motiver et à rendre les autres capables de contribuer à l’efficacité et au succès des organisations dont ils sont membres. Bref, c’est la capa cité de diriger un groupe pour atteindre un but commun, une vision; un leader est donc une personne qui conduit un groupe ; être leader est une reconnaissance et non un statut.
4 points caractérisent le leadership :
Comprenons qu’un leader soit inspirer confiance c’est à dire une confiance du groupe vers le leader et une confiance du leader vers le groupe.
Aussi, un leader doit être capable de laisser place aux autres quand c’est nécessaire. Ainsi dit, le leadership féminin est la capacité d’une femme à mener ou conduire une organisation dans le but d’attendre certains objectifs ; une femme leader
est celle là qui est capable de guider, d’influencer et inspirer, bref, gérer les ressources humaines.
Le leadership féminin se heurte à plusieurs problèmes notamment ; la peur de la responsabilité, les stéréotypes et préjugés qui pèsent sur la femme, les considérants de (sexe faible), difficile conciliation de la vie professionnelle, le manque de confiance, le refus de promotion,….
Pour faire face, il faut la formation et l’information ; contournement des préjugés et le rehaussement de la confiance en soi, pour les époux qui hésitent encore à soutenir le leadership de leurs épouses, qu’ils prennent conscience, qu’en renforçant la confiance en soi, des femmes et en appuyant le leadership de leurs épouses, ils augmentent la confiance naturelle entre époux, ce qui contribue à l’épanouissement générale de la famille.
Concernant la femme paysanne, celle considérée comme vivant dans un milieu reculé, pourtant elle est considérée comme l’épine dorsale de la société par ses activités focalisées sur l’agriculture et l’élevage. Il s’observe un changement dans le chef des femmes paysannes, car elles se constituent en réseautage pour renforcer les actions sociales, elles sont appelées à utiliser ce leadership pour amener les autres à vivre en bonne santé, par la sensibilisation par exemple sur la lutte contre la pandémie, sur la santé sexuelle et de reproduction ; de même que pour la consolidation de la paix, en menant les actions collectives.
Les femmes leaders ne doivent pas profiter de cette reconnaissance pour amener à la résistance aux ordres des autorités.