Après les massacres crapuleux des civils par les ADF à Kantine et des villages environnants dans lesquels une centaine des personnes ont trouvé la mort du 04 au 11 juin derniers , plusieurs blessées et disparues avec comme conséquence le déplacement massif de la population , La situation sécuritaire reste volatile dans certaines parties du territoire de Beni et s’est étendue dans le territoire de Lubero à l’Ouest de la ville de Butembo. Alors que cette partie accueillait une partie de la population en déplacement, les Assaillants ADF usant la stratégie populaire consistant à se faire passer pour des forces d’autodéfense, ont appelé la population à un meeting populaire pour lui rassurer ; Mais hélas ; tous ceux qui ont répondu à cet appel se sont vus encerclés et tués à Maikengu en secteur des Bapère non loin de Kambau. Ainsi la population déplacée ainsi que la population hôte prise de panique ont fui dans tous les sens dont en ville de Butembo. Leur mouvement ne fait qu’augmenter le jour au jour.
Face à cette hémorragie sécuritaire persistant, la population développe une crise de confiance et une hostilité envers les autorités surtout militaires qui les accuse de passivité ou encore de complicité avec l’ennemi ; cette hostilité se caractérise à travers les comportements des violences sont entrain de se commettre à la suite des moindres soupçons. C’est le cas le plus de l’incendie d’un camion en provenance de Kambau pour le ravitaillement en produits vivriers dont deux éléments FARDC à bord et le propriétaire ont été lâchement abattus par des jeunes.
Les contingents de la MONUSCO qui en date du 15 juin voulaient se rendre à Kambau s’est vue empêchée de continuer leur chemin à Kiragho et ont été pourchassés par un groupe des jeunes
La ville de Butembo a été directement affectée par ces événements ou les jeunes des différents groupes de pressions ont décrété la journée du 15 juin sans activité sous forme des tracts qui ont circulé sur les réseaux sociaux et que tout le monde était contraint à observer ; les activités économiques ont été paralysées , le macadam a été détruit par le feu allumé par ces jeunes qui utilisent aussi les enfants , des tirs de sommations faisant des victimes ont été entendus.
La FJDF craint une crise humanitaire qui se pointe à l’horizon devant une population meurtrie par les violences pendants plus d’une décennie qui vivaient de l’agriculture et du commerce se trouvant maintenant dans une contrainte des déplacement dans la recherche de l’ombre de paix qui est presque hypothétique vue l’activisme des ADF et des rebelles qui circulent dans la région avec leurs armes pour tuer les paisibles citoyens sans défenses . L’organisation lance ainsi un appel à l’aide humanitaire pour porter secours aux personnes en détresse dont le plus touchées sont les femmes et les enfants qui sont dépouillés des les biens et leurs dont les époux ont été massacrés .Et d’autres sont emportés de force par les ADF afin servir des esclaves sexuelles puis égorgé à la manchette .
Par ailleurs, il est signalé dans les rangs des ces combattants un nombre impressionnant des femmes et enfants pris en otages et qui sont utilisées à la première ligne pour exécuter les ordres des leurs chef s afin de passer aux atrocités jamais vécues. Des appels à intégrer des groupes armés d’autodéfense sont véhiculés par certains leaders à travers les réseaux sociaux et des rencontres de conscientisation ; les mineurs sont les plus exposées.
Des actions urgentes méritent pour ce fait être entreprises en faveur des populations vivant dans la partie pour une bonne protection , une obligation reconnue à l’Etat congolais .les personnes déplacées internes méritent cette même protection .Les mouvement des jeunes doivent être menés pour faciliter l’institution chargée de rétablir l’ordre et pour se substitue en autorité accusée d’inertie .