L’humanité célèbre en date du 28 Septembre la journée internationale du droit à l’avortement.
A cette occasion, la FJDF a réalisé une interview avec la Radio Télévision Victoire Horizon RTVH pour faire comprendre ce droit.
D’entre ce peu, l’avortement est entendu comme « une expulsion prématurée, artificiellement provoqué du produit de la conception indépendamment de toute circonstance d’âge, de viabilité et de formation régulière du fœtus »
L’avortement légal est quant à lui l’acte thérapeutique autorisé lorsque la sauvegarde de la vie de la mère rend nécessaire l’avortement.
Le droit à l’avortement est régi par le protocole à la charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme, adoptée à Maputo le 11 Juillet 2003, ratifié par la République Démocratique du Congo en Mai 2009 suite au contexte et à la situation catastrophique de guerre qu’a connu le pays.
Ce droit consiste à protéger les droits reproductifs des femmes particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mental et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus, il consiste aussi dans ces cas à recourir à la contraception.
Il sied de signaler qu’il faut recourir librement aux survies d’avortement médicalisés et les formations sanitaires, publiques, privées que confessionnelles ; celles-ci ont l’obligation d’offrir sans tergiversation d’offrir ces services dans les cas prescrits par un personnel formé. En dehors de ces cas, l’avortement est considéré comme criminel.
Il se pose cependant un problème d’application car le code pénal qui punit l’avortement n’est pas encore révisé ; mais au nom du principe de la suprématie de la loi internationale, ceci doit être mis en application pour toute femme exprimant ce besoin qui se trouve dans les conditions déjà invoquées.
Enfin, disons que le droit à l’avortement n’est pas reconnu à toute femme, il est limité.