
Des enseignants qui prestent dans les écoles genres de Beni, Butembo et Lubero ont été outillés ce mardi 28 octobre 2025 sur les violences basées sur le genre en milieu scolaire, les droits et devoirs des enfants, la santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’en environnement. Cet atelier a été tenu par l’organisation Femmes Juristes pour les Droits de la Femme et de l’Enfant, FJDF dans la salle Holiday Park en ville de Butembo.

Elle était accompagnée de Maitre Soki, Maitre Maguy Panza, Jenny Ngamuhavyaki, toutes cadres de cette organisation qui milite pour les droits de la femme et de l’enfant. Au cours de cette séance, il a été question pour l’organisation Femmes Juristes pour les Droits de la Femme et de l’Enfant, FJDF, de s’imprégner de l’engagement des enseignants dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Objectif visé, contribuer à la réduction des violences faites à la femme en milieu scolaire pour une paix à l’école.

Ce médecin a exposé sur la santé sexuelle et reproductive.
Après l’état de lieux de l’engagement de chaque enseignant dans la lutte contre les VBG en milieu scolaire, Maitre Soki Bakwanamaha, appuyée par Maitre Maggy Panza de FJDF ont rappelé aux participants les devoirs et droits de l’enfant. Au sujet des devoirs, l’enfant doit obéir à ses parents, aller à l’école, respecter son identité, œuvrer à la cohésion de sa famille et bien d’autres.

Par contre, celui-ci a droit à la vie, à la santé, à la protection, à l’information, au respect de sa vie privée, à l’identité etc. Les participants ont été appelés à respecter les opinions des enfants, ne pas les discriminer qu’ils soient nés en mariage ou hors mariage. Par ailleurs, Kasereka Mboho, psychologue au sein de l’Association pour la Défense des droits de l’Enfant, ADDF, a invité les enseignants à contribuer à la santé psychologique des apprenants sans les blesser.

Leur tâche consiste également à identifier et accueillir l’élève en problème, l’acheminer dans un endroit sûr, lui expliquer les principes de prise en charge, assurer la sécurité, la confidentialité, lui montrer le respect de la dignité et l’autodétermination et ne pas le discriminer. « Outre cela, vous lui montrerez ses droits et les exceptions à la règle, le consentement d’être écouté pour ainsi commencer à l’écouter », a exposé le psychologue Mboho.
Enfin, Kizito Kinyere, cadre de l’organisation Etoile du Sud a entretenu les enseignants sur la santé et le village assaini.

Il a démontré que le droit à la santé et à la sécurité est garanti par la constitution congolaise à son article 47. Abordés, les participants se sont félicités d’avoir mené des actions pour faire régner la paix en milieu scolaire. Ils s’expriment au micro de Samuel.
Notons que cette activité cadre avec le projet « Santé intégrale, réparation et construction de paix. Une vie libre sans violence pour les femmes du Nord-Kivu en RDC». Il est exécuté par le Consortium FEPSI-FJDF-ADDF et ETOILE DU SUD grâce au financement du partenaire ASSOCIACIO CATALANA PER LA PAU (ASSOCIATION CATALANE POUR LA PAIX).